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Aujourd’hui, je peux râler sans retenue. J’arrive à un âge autrefois considéré comme un marqueur sociétal important, te faisant passer d’une vie précaire mais « active » à l’antichambre d’un mouroir insalubre dans lequel on te préparait une fin rapide puisqu’un cadavre ne touche aucune retraite. Aujourd’hui — le calendrier de La Poste faisant foi — je suis officiellement un vieux con : heureusement que je m’entraîne depuis que je suis tout petit !

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