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Le rouge et le noir. L’eau et le feu. Et tant d’autres. Nous aimons tant définir ce genre d’oppositions radicales que nous courons le risque de ne plus voir la vie que sous cet angle extrémiste. Bien sûr, ce radicalisme existe. Les journaux en ont fait leur matière première. Ce matin, un bon café après la pluie. Une forme de confort. Le journal. Deux nouvelles. Deux radicalités. Le même inconfort. Se savoir aussi humain que ces deux-là et pouvoir basculer d’un côté ou de l’autre. Ça se joue à si peu de choses. La vie n’est qu’un fil ténu parcouru par des funambules maladroits.

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