Jean « Bongo » Sarkozy

Il n’est pas condamnable, en soi, de tout faire pour assurer à ses enfants un avenir radieux et confortable. Cela a même été longtemps le seul mode de transmission du savoir professionnel : le fils du charpentier devenait charpentier, le fils du général apprenait à tuer des gens, le fils du curé devenait lui aussi pédophile…

Aussi, pourquoi s’étonner qu’un cancre de 23 ans devienne gérant du casino familial ?

Dans cette histoire, qui n’est ni plus ni moins que le respect des traditions mafieuses chères aux élus UMP des Hauts-de-Seine — j’ai toujours été frappé par la quasi-homophonie entre « Hauts-De-Seine » et « obscène » — il y a trois choses à retenir :

  • les élus de droite se sont une nouvelle fois couchés devant le diktat en acceptant d’endosser le ridicule d’une défense (ha, ha !) argumentée exclusivement sur la fameuse tirade du Cid (la valeur n’attend pas le nombre des années… voilà, voilà… il fait un peu froid pour la saison, non ? mais que fait le gouvernement ? ah, merde ! c’est nous…) ;
  • les élus de « gauche » se sont une nouvelle fois couchés de peur qu’on leur rappelle qu’il furent et restent des adeptes de ces pratiques ;
  • les fils Sarkozy savent désormais quel est leur avenir dans la famille : celui de prête-noms, d’hommes de paille, de fils de P…résident !

De la part de celui qui méprise « les Africains qui ne sont pas rentrés dans l’Histoire », il est amusant de constater que le népotisme bananier, tel qu’il s’illustre encore au Gabon, est certainement la seule vraie valeur du sarkozysme !

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