La nostalgie du loup

Le jour sans la nuit, est-il encore le jour ? Ou juste un moment perdu et inutile, suspendu entre deux riens ?

Le Chien, désormais sans son Loup, fera semblant d’aboyer et lèvera, indifférent, contre les réverbères joyeux, une patte transie d’automate déchu.

Oh, j’ai bien cherché partout : dans les placards, sous le lit, derrière la porte, à l’intérieur de la boîte à neurone… Je me suis même promené dans les bois pour voir s’il n’y était pas. Au pire, je me serais satisfait de retrouver son cadavre exsangue à demi dévoré par les bêtes, mais non. Pas la moindre trace. Pffuiitt ! Disparu ! Envolé !

Alors, pour passer le temps, j’ai un peu remis, fataliste, le nez dans la technique, notamment pour ébaucher ce qui dev(r)ait être le futur design de ce site. Ça occupe en partie l’esprit et ça réchauffe les doigts de les promener sur le clavier de l’ordinateur même pour ne suivre que la froide logique de la programmation…

C’est embêtant surtout parce que j’avais plein de textes en chantier et que du coup je ne sais pas trop quoi en faire… excepté les mettre de côté en espérant le retour de l’alter ego.

Ha ! si jamais vous le croisez, pas de gestes brusques : il vient d’une civilisation qui ne vaut certes pas grand chose au regard de Guéant-le-Gluant, mais il peut affirmer que cette chanson n’est dûe qu’à une grossière faute de frappe : ce ne sont pas les loups qui sont entrés dans Paris mais les lourds, les balourds, ceux qui vont à nouveau enflammer l’Europe et le monde au prétexte qu’ils n’ont comme valeur que deux pauvres bouts de bois mal croisés sur lesquels achèvent de rouiller les clous de leur pitoyable spectacle. Si seulement les loups, les vrais, pouvaient nous en débarrasser !

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