Il pleut. Les pavés parisiens se transforment en miroirs sur lesquels la pluie se regarde tomber. Les toitures crachent un goutte-à-goutte aussi consistant qu’une piquette de fin de soirée et les caniveaux ne rigolent plus quand leurs lits rectilignes s’encombrent de déchets oubliés qui finiront bien par réapparaître, ruisselants, sur le fond plastifié des rivières en pleurs. Il pleut.
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