Tu es tranquillement en train de finaliser deux articles (que tu liras donc plus tard), l’un sur le temps qui passe, l’autre sur la vérité qui ne passe pas, tu jettes un coup d’œil aux infos en ligne… Et merde : Moustaki est mort. Et pas Cahuzac. Ni Coppé, ni Barjot, ni tant d’autres…
Je ne vais pas d’un seul coup me prétendre admiratif du chanteur, ce n’était pas le cas. Mais j’aimais le personnage et surtout l’auteur.
J’aimais cette fausse nonchalance qu’il arborait pour masquer le désespoir d’être contemporain des cons qu’il abhorrait. J’aimais ses textes faits de mots simples qui appelaient un chat, un chat, et l’amour, la douleur. J’aimais sa façon de s’effacer derrière ses interprètes là où d’autres auteurs-compositeurs sont immédiatement reconnaissables (je ne cite pas leurs noms pour ne pas mélanger les chanteurs et les torchons).
J’aime toujours écouter « Le Métèque » bien sûr, mais surtout « Ma Liberté », « Ma Solitude », « Sarah » ou « Votre Fille A Vingt Ans » par la voix de Serge Reggiani (meilleur chanteur de Vian et Moustaki du monde !).
Tu liras de meilleurs hommages, je te glisse celui-ci juste par acquis de conscience… Même s’il est tout mou c’t’acquis ! (non, je ne reculerais jamais devant aucun jeu de mots !)
Ciao, l’artiste. Et merci.
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