À bien y réfléchir, les lettres de refus des maisons d’édition sont identiques aux lettres de refus des (non-)employeurs. On y trouve la même sémantique bienveillante et pourtant assassine. Tu es plein de qualités — te dit-on —mais ça ne suffit pas. On te souhaite le meilleur mais ailleurs. Je ne m’offusquerai pourtant pas d’un peu de sincérité : T’es nul ! Tu fais de la merde ! Va te pendre !
Le seul risque étant que même la corde ne veuille pas de moi…
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