Coude blues

Aujourd’hui, c’est le blues.

Même le ciel est moche. Pas seulement gris : moche. Des nuages informes et apathiques qui ne donnent pas envie de sortir. Ni de rentrer. J’avais pourtant prévu des choses intéressantes aujourd’hui mais elles attendront. Ou se feront sans moi, rien à foutre.

Mal dormi. La faute probable à ce coup de téléphone qui, à nouveau, m’annonce que pour le poste en question, je n’ai plus qu’à aller me faire mettre malgré ceci et cela, bien évidemment…

Ce n’est même pas que le boulot promettait d’être intéressant ou bien payé (en tout cas, pas bien payé) mais après une série de deux entretiens en deux jours qui se passent plutôt correctement, tu te mets à y croire un peu, tellement c’est nul de ne rien avoir à faire et tellement c’est dur de cacher qu’on en souffre.

Un autre entretien demain matin pour tout autre chose. Si ça foire aussi, j’arrête les frais. Je me retire dans une grotte pour me fossiliser ou je braque une banque, histoire de passer l’hiver au chaud. Ou je gagne au Loto pour avoir plein de nouveaux emmerdements…

Bref. Aujourd’hui, c’est coup de blues.

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