Cellar, entrez !

Encore un titre idiot pour sauvegarder ce qui me reste de réputation. Tu peux en profiter pour écouter ou réécouter ces fameux Rats In The Cellar dont je te conterais un jour les ruses utilisées pour me garder les pieds sur la terre ferme.

Comme tu ne l’as donc pas lu, ce blog a fait une longue pause durant l’été. Si on peut qualifier d’été ce temps à mi-chemin entre un mauvais automne et un printemps médiocre… Des choses ont un peu bougé pour moi. Pas grand chose, certes, mais entre rien et pas grand chose il y a parfois la distance suffisante pour y loger du contentement et de l’espoir.

Côté contentement, et en partant du principe qu’il faut se contenter de peu, j’ai enfin entamé le grand ménage censé libérer mon disque dur des surplus de textes et de photos qui l’encombrent inutilement. Inutilement car ce sont des objets sur lesquels je ne reviendrais pas. Ils ont eu leur raison d’être. Ils ont été. Ils ne sont plus. Bon débarras !

Le tri n’est pas fini (loin de là) mais la méthode choisie (une sous-méthode du principe Attila) est efficace.

Je pense pouvoir remettre en ligne quelques photos choisies d’ici peu. En attendant je teste une plateforme qui semble intéressante. À voir sur la durée.

Côté espoir (aussi minime soit-il) je me suis inscrit sur un espace de co-working. Un endroit ouvert 7/24 où tu peux venir quand tu veux pour bosser dans le calme. Les tarifs sont en principe inabordables mais la responsable du lieu à été sympa et m’a concocté un forfait pas cher.

Le nom de cet endroit aurait dû me faire fuir (et m’aurait fait fuir il y a quelques années) notamment si tu te rappelles du sous-titre de ce blog au temps où il s’appelait « Le Loup & Le Chien » :

Attaché ? dit le loup, Vous ne courez donc pas où vous voulez ?

Mais j’ai fait abstraction du patronyme pour ne considérer cet endroit que comme un havre possible. La vitrine et le site internet joue à fond la carte de la convivialité (ce qui se révèlera être le cas) et il y a un poisson. Non pas que je nourrisse une passion secrète pour ces bestioles dont je me nourris parfois. Juste que je trouve étrange tout ce qui arrive à survivre dans l’eau. Un peu comme un SDF sous la pluie…

Pas de quoi sauter au plafond, donc, mais bon, la descente semble stabilisée. Si elle l’est réellement, la remontée devrait suivre.

Il est bientôt minuit et j’y écris les premières lignes de ce texte, observé de loin (mais avec acuité) par le poisson qui semble avoir faim… Je vais continuer de faire semblant de travailler avant de m’éclipser discrètement lorsqu’il sera à l’autre bout de l’aquarium. Sa vitesse de déplacement et la largeur du bocal font qu’il ne devrait pas pouvoir me rattraper !

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